C’est lundi. Après ces atrocités du week-end, il faut recommencer à vivre.
Retourner travailler, le coeur lourd.
Déposer les enfants à l’école, la gorge nouée.
Réfléchir aux rendez-vous de la semaine, le ventre serré.
C’est lundi et la douleur est encore vive en chacun de nous.
La peur, peut-être, aussi. Peur de ce que va être la suite. Peur de ce que va devenir notre monde. Peur de l’héritage que nous allons laisser à nos enfants.
Parce que oui, je les sens toutes ces peurs au fond de moi et de mon ventre, mais je refuse de les laisser prendre le dessus.
Alors, je vais agir. Et je vais m’appliquer à le faire de mon mieux, avec tout mon coeur.
Je me réjouis de retrouver « mon » petit groupe d’enfants cet après-midi. Leur si belle innocence et leur naïveté.
Je me réjouis de pouvoir leur transmettre la méditation et ses pouvoirs magiques. Et quel plus beau cadeau faire à un enfant ? Ces enfants, source d’espoir inépuisable et inconditionnelle.
Aujourd’hui, ils vont apprendre à trouver leur refuge intérieur. Un endroit précieux où ils seront toujours en sécurité. Un lieu toujours accessible où tout est beau, calme et rassurant. Un royaume de paix et de sérénité, qui pourra les accompagner tout au long de leur vie. Quel que soit le monde où ils vont grandir et évoluer.
Cette idée me remplit le coeur de joie !
Certains penseront que je suis, moi aussi, innocente, naïve et utopiste. Ce n’est rien.
Je reste persuadée que tel le petit colibri de Pierre Rhabi, nous avons tous notre part à faire. Chacun de nous. Car l’apaisement du monde est aussi, entre nos mains.
« Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste? Eh bien commence à le faire qu’est ce qui t’en empêche? Fais le en toi et autour de toi, fais le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit et il grandira. » Carl Gustav Jung
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