Fixez-vous des challenges. Des défis qui vous donnent envie d’avancer, de repousser les limites. Ces fameuses limites que l’on a tendance à se mettre, ou que les autres nous ont donné. Répétées parfois toute notre enfance, plaquées comme des étiquettes indélébiles. Portées lourdement et nous empêchant d’avancer dans nos vies d’adultes. Ces limites qui n’existent bien souvent que dans nos têtes, mais qui peuvent nous conditionner toute une vie.
Osez vous fixer des objectifs atteignables, respectueux envers vous-même. Des objectifs pour lesquels vous ne vous mettez pas en échec, mais qui pour autant vous motivent et vous donnent la force de vous dépasser. De vous lever le matin avec l’envie. Cette envie qui nous fait nous sentir en Vie justement. La puissance de la Vie que l’on sent vibrer au creux de notre ventre, qui nous réveille de nos quotidiens un peu trop monotones.
Choisissez un domaine qui vous inspire et lancez-vous… dans votre travail, avec vos enfants, en alimentation, en sport, là où vous souhaitez, peu importe. Mais allez-y !
Le sport est l’une des composante importante dans ma vie. Il l’a toujours été puisque j’ai eu la chance de grandir dans une famille où c’était une vraie activité de partage que nous pratiquions ensemble. Un point que j’ai retrouvé avec bonheur auprès de mon mari, lui aussi très sportif mais l’âme plus compétitrice que mes parents ou mes frères. De mon côté, la compétition dans le but de battre l’autre ou d’être meilleur que lui ne me motive et ne m’intéresse absolument pas. Ce que j’aime en revanche, c’est aller à la rencontre de moi-même. Comprendre les mécanismes des mon mental, les blocages que je peux ressentir, les questions que je peux me poser, me découvrir dans des facettes qui restent encore floues. Percevoir mes failles mais aussi mes ressources, parfois insoupçonnées. Gagner en confiance. Apprendre à me faire confiance. Etre capable d’aller plus loin que je ne l’aurais pensé. Parce que le sport est pour moi l’illustration parfaite de qui nous sommes vraiment. Au plus profond. On ne peut pas mentir dans le sport, on est à découvert, on est mis à nu.
Mon challenge à moi, c’était donc de m’inscrire à une course sportive après la naissance de mon fils.Il m’aura fallu 9 mois. Ca peut paraître long 9 mois. Mais j’étais complètement ok avec ce temps.
Le temps d’une nouvelle grossesse.
Le temps de réapprivoiser mon corps. Ce nouveau corps de maman, semblable de l’extérieur certes, mais plus tout à fait le même à jamais.
Ce corps qui a senti grandir la vie de l’intérieur, qui l’a construite, qui l’a donnée. Ce corps rempli de tant d’amour compensant un déficit certain d’heures de sommeil… Ce corps parfois épuisé des têtées nocturnes toujours présentes. Ce corps un peu décalé, un peu « en vrac » de porter dans mes bras un trésor de 9 kg si souvent.
9 mois. Le temps de réentrainer mon mental aussi, de ne pas écouter mes doutes et mes craintes. De me faire confiance. De me sentir capable. Encouragée par mon aimé, toujours là à mes côtés.
9 mois. Le temps de retrouver du temps pour me préparer. De chausser les baskets et filer courir en forêt, sous tous les temps. D’entraîner mon coeur et mes jambes. De retrouver le bonheur de sentir mes muscles se reformer. Mon souffle progresser, peu à peu.
9 mois. 10km, 1047 marches, un peu moins de 550m de dénivelé. 18ème femme sur 48.
Une course aux côtés de mon mari d’amour, et devant les yeux émerveillés de mon petit garçon, le jour de la fête des mamans.
9 mois. Un joli cadeau que je me suis offert. Un cadeau partagé qui rempli de bonheur et de joie, mon coeur de femme, mon coeur d’épouse, et mon coeur de maman, mon coeur de petite fille aussi.
En ce jour symbolique de fêtes des mères, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour toutes les mamans du monde et bien sûr pour la mienne, que j’aime tant. Toutes ces mamans qui font de leur mieux à chaque instant. Car si je parlais de défi, le rôle de maman en est un. Chaque jour. Sans doute le plus passionnant que j’ai la chance et l’honneur de vivre. Une pensée également pour toutes ces futures mamans qui portent le plus incroyable des mystères en elles.Et puis pour toutes ces femmes qui aimeraient le devenir mais qui souffrent si fort de ne pas pouvoir. Ou pas encore…Toutes ces mamans qui n’ont plus leurs enfants pour leur souhaiter. Une pensée aussi à tous les enfants dont leur maman manque en ce jour et qui ont le coeur lourd. Et puis pour toutes ces femmes et ces hommes qui n’ont pas d’enfant, mais qui agissent envers les autres avec tout l’Amour maternel et guérisseur qu’une maman sait offrir…